Les dernières tendances du marché immobilier et l’impact de la crise sanitaire

La crise sanitaire actuelle a bouleversé de nombreux secteurs économiques, et le marché immobilier ne fait pas exception. Les dernières tendances observées en matière de transactions, de prix et de demande témoignent de l’ampleur de l’impact du COVID-19 sur ce secteur clé de l’économie. Entre la quête de nouveaux espaces et la volonté d’investir dans des biens plus adaptés à la situation, les critères de choix évoluent et les acteurs du marché doivent s’adapter. Cet éclairage se penche sur les tendances du marché immobilier et leur évolution en réponse à l’environnement incertain provoqué par la pandémie.

Acheteurs : nouvelles attentes

La demande des acheteurs de biens immobiliers a connu des changements significatifs en raison de la crise sanitaire. Effectivement, les critères tels que l’emplacement, la taille et le prix ont été remplacés par des préférences plus axées sur l’espace intérieur et extérieur ainsi que sur les commodités offertes dans ces espaces. Les familles cherchent désormais des maisons avec un jardin ou une terrasse pour pouvoir profiter du grand air sans avoir à sortir en public.

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Les appartements spacieux sont aussi très prisés car ils permettent aux occupants d’avoir plus d’espaces privés pour travailler ou étudier à domicile. Les biens situés loin du centre-ville connaissent une hausse de popularité, car les travailleurs peuvent maintenant travailler depuis chez eux sans se rendre au bureau quotidiennement.

Parallèlement, la crise sanitaire a eu un impact considérable sur le marché immobilier locatif avec une diminution drastique de la demande touristique. Certains propriétaires loueurs se sont vus obligés, suite à cette baisse importante de leur revenu liée au secteur touristique, de proposer leur(s) bien(s) autrement, comme location longue durée pouvant déboucher sur une vente éventuelle ultérieurement.

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Il y a aussi eu une augmentation notable du nombre d’acheteurs souhaitant acquérir leur première maison grâce aux taux hypothécaires bas actuellement disponibles. Ces tendances vont probablement affecter le marché immobilier pendant quelques mois encore après la fin du confinement, avant qu’un retour vers ‘la normale’ ne s’établisse progressivement.

Il faut suivre de près l’évolution du marché immobilier car ces tendances influenceront les prix et la demande pour les années à venir.

Crise sanitaire : prix immobiliers en berne

En dehors des changements dans les préférences d’achat, la crise sanitaire a aussi eu un impact sur les prix du marché immobilier. Dans l’ensemble, il y a eu une baisse des prix moyens dans certaines zones géographiques. Cette tendance n’est pas homogène et dépend fortement de chaque ville ou quartier.

Les villes avec des prix élevés ont enregistré une baisse plus importante que celles qui sont déjà considérées comme abordables par rapport aux autres métropoles. Les régions rurales pourraient connaître à moyen terme une hausse inédite des prix alors que les acheteurs cherchent à acheter loin de la ville.

Pensez à bien noter que certains experts immobiliers ne s’accordent pas sur le fait qu’il y aura effectivement une chute marquée et durable des prix immobiliers suite à la crise sanitaire. Certains notent même que l’inverse pourrait se produire • c’est-à-dire qu’une augmentation notable pourrait être observée vers le second semestre 2021 étant donné l’augmentation soudaine du nombre d’acheteurs potentiels à travers plusieurs secteurs économiques.

Il reste donc difficile d’affirmer si ces fluctuations seront temporaires ou permanentes mais ce qui est sûr c’est qu’une chose : La pandémie a entraîné un changement significatif dans la demande et les critères d’achat et cela devrait avoir un impact significatif sur le marché immobilier pour les années à venir.

Tendances : intérieurs réinventés

La pandémie de Covid-19 a également influencé les nouvelles tendances en matière d’aménagement intérieur des logements. Les gens passent plus de temps chez eux et cherchent donc à améliorer leur confort et leur qualité de vie à la maison.

Une des tendances qui a émergé est l’utilisation accrue de couleurs claires, pour apporter une touche lumineuse aux pièces et créer un environnement rafraîchissant. Le blanc, le beige, ou encore le gris clair sont très populaires auprès des acheteurs immobiliers.

Il y a eu une augmentation significative de l’achat de meubles multifonctionnels comme les canapés-lits ou les tables extensibles. Ces produits offrent non seulement une solution pratique pour maximiser l’espace disponible, mais aussi un moyen astucieux d’économiser sur le coût total du mobilier.

Les espaces verts tels que les jardins privés, balcons et terrasses figurent également parmi les principales demandes pour ceux qui cherchent à investir dans l’immobilier résidentiel suite à la crise sanitaire. Ces espaces donnent accès à l’air frais sans avoir besoin de quitter sa propriété, permettant ainsi aux occupants d’avoir un contact avec la nature tout en restant chez eux.

Ces changements ne concernent pas uniquement l’intérieur des logements, mais aussi leurs abords directs. Effectivement, on observe depuis quelques années déjà une forte demande pour ce qu’on appelle ‘les quartiers accessibles‘, c’est-à-dire des zones où il est facile de se déplacer à pied ou en vélo pour faire ses courses, aller travailler ou encore accéder aux espaces verts.

Les nouvelles tendances en matière d’aménagement intérieur post-Covid-19 sont guidées par la recherche du confort et de la qualité de vie. Les acheteurs cherchent des solutions astucieuses pour maximiser l’espace disponible tout en créant un environnement agréable et propice au bien-être. Les quartiers accessibles avec des espaces verts ont également gagné du terrain dans les préférences pour le choix d’un logement durant cette pandémie sans précédent.

Investisseurs : perspectives prometteuses

La crise sanitaire a aussi créé de nouvelles opportunités pour les investisseurs immobiliers. Certains acteurs du marché ont profité de la baisse des prix pour acquérir des biens à faible coût, en anticipant une reprise future. Vous devez souligner que cette stratégie reste risquée car les perspectives économiques sont incertaines et les impacts à long terme de la pandémie sur le marché immobilier restent encore difficiles à prévoir.

Les investissements dans l’immobilier commercial ont été particulièrement touchés par la crise sanitaire. Les magasins physiques ont souffert d’une baisse significative du chiffre d’affaires suite aux mesures gouvernementales liées au confinement. Certains types de locaux commerciaux tels que les supermarchés ou les pharmacies ont vu leur activité augmenter pendant cette période difficile.

L’investissement dans le secteur hôtelier est aussi un domaine intéressant qui peut offrir une opportunité aux investisseurs immobiliers. Bien entendu, cela dépendra fortement des politiques en vigueur liées à l’accès aux frontières et aux voyages internationaux, ainsi qu’à la reprise économique globale post-Covid. Vous devez mentionner l’importance croissante des technologies numériques dans ce secteur. Le recours à l’intelligence artificielle (IA) et au big data permettent aujourd’hui d’analyser rapidement et précisément toutes les données statistiques indispensables pour décider où investir et comment. Les visites virtuelles des logements favorisent la vente à distance et limitent le contact physique entre vendeurs et acheteurs.

Le marché immobilier a subi de plein fouet les effets de la crise sanitaire, mais certains secteurs ont aussi démontré leur résilience face aux perturbations économiques. Les investissements dans l’immobilier restent une option intéressante pour ceux qui cherchent une alternative d’investissement solide sur le long terme.